VETOQUINOL brochure corporate 2012 (année 2011)

02 ENTRETIEN Entretien avec Matthieu Frechin, Directeur général de Vétoquinol COMMENT EXPLIQUEZ-VOUS LES PERFORMANCES DE VÉTOQUINOL EN 2011 ? Le Groupe Vétoquinol a enregistré un chiffre d’affaires pour l’exercice 2011 de 284,1 millions d’euros, stable par rapport à 2010 en dépit de l’arrivée sur le marché de génériques du Marbocyl ® et dans un contexte moins favorable au mix géographique/produits du Groupe. La structure financière du Groupe demeure fondamentalement saine et solide. La trésorerie nette est positive, après la prise en compte de l’acquisition du Brésil. La capacité d’autofinancement et d’investissement est, quant à elle, forte. Vétoquinol dispose donc des moyens nécessaires pour poursuivre son développement international. Je voudrais également insister sur notre volonté permanente d’élargissement de notre portefeuille- produits sur chacune de nos trois espèces : animaux de compagnie, bovins et porcs. L’année 2011 illustre bien cette stratégie avec le lancement de nombreux nouveaux produits, notamment en Europe. Enfin, je voudrais souligner l’attention forte que nous portons à la relation avec les vétérinaires, nos partenaires. Au fil des années, nous avons su bâtir avec eux des relations personnalisées et durables fondées sur la confiance et appris à connaître leurs attentes pour développer les produits de demain. Je crois aussi, comme toutes nos équipes, dont je tiens à saluer les qualités humaines et professionnelles, en la solidité de notre modèle culturel. Chez Vétoquinol s’entrecroisent relations humaines de qualité, vision à long terme d’un groupe familial et adhésion à nos valeurs d’engagement, d’audace, d’innovation et d’authenticité. VOTRE EXPOSITION CROISSANTE À L’INTERNATIONAL N’EST-ELLE PAS UN FACTEUR DE RISQUE ? Les 83 % de chiffre d’affaires que nous réalisons à l’international sont plutôt une opportunité pour le Groupe Vétoquinol qu’un facteur de risque. Nous avons su très vite nous tourner vers l’international et offrir les produits Vétoquinol à un plus large public. L’Europe comprend des marchés extrêmement variés comme la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Pologne, l’Italie, qui, je le précise, est le 8 e marché mondial de la santé animale. Ce sont là nos territoires historiques et nous continuerons à nous y développer. Notre performance aux États-Unis, en deçà de nos attentes, a nécessité un réalignement de notre stratégie sur cet important marché sur lequel nous n’intervenons que pour les animaux de compagnie. Dans le même temps, les ventes sur les marchés canadien et mexicain se sont bien développées. Nous nous sommes implantés cette année au Brésil, 2 e marché mondial de la santé animale et nous comptons bien nous développer et réussir sur cet immense marché. Enfin, l’Asie/Pacifique, 12 % de notre activité, progresse d’année en année et nous ouvre les perspectives de formidables relais de croissance. Aucune entreprise ne peut croître sans prise de risque ; ce doit être calculé, apprécié et mesuré. C’est, je crois, ce que nous réussissons à faire chez Vétoquinol. PLUS PRÉCISÉMENT, COMMENT ENVISAGEZ-VOUS L’AVENIR DE VÉTOQUINOL EN FRANCE ET EN EUROPE ? Je voudrais insister sur les deux réussites, à mon avis majeures, de 2011. Je veux parler du lancement européen de Cimalgex ® , notre nouvel anti-inflammatoire.